Tuesday, 11 September 2007
La Route des Grandes Alpes
Bon ben me voilà rentré à Paris, encore un peu fatigué (le train de nuit ne vaut vraiment pas la peine, suffit d'acheter son ticket TGV assez tôt pour pas chèr!).
C'était vraiment une superbe aventure, surtout les 3 premiers jours, avec Freeman et JCA. On a passé des moments un peu difficiles (comme la pluie des premiers jours, le Col de l'Iseran super froid, ou réglage carbu -> moto ne marche plus), des moments ou il a fallu se demmerder (superbes tes pompes oranges, Freeman), et surtout des routes incroyables et des vues de couper le souffle. J'ai fait 2 super copains qui me manquent déjà, vivement la Corse en Avril!
Mais c'était une aventure avec beaucoup plus de monde. Namna et Sylvie, avec qui j'ai fait Lyon-Annecy, avec cette route de 2m largeur en montagne; Nico-dem, Cam-caro et Bellete83, avec qui on a fait cette descente d'anthologie avec des angles pas croyables; Sinophilia et Robi, qui m'ont tellement bien accueilli en Italie, chez qui j'ai mangé comme un Roi (ou un ogre, selon le point de vue!), connu plein de gens ultra sympas, et enfin visité ce superbe pays qui est l'Italie; JF26, avec qui Freeman et JCA ont roulé, et qui m'a tellement aidé par téléphone lors du réglage carbu; et encore nico et caro, qui m'ont accueili le dernier jour, et chez qui j'ai fait un nouveau cousin.
Merci aussi à tous pour votre support dans le moblog, surtout titi48!
Saturday, 11 August 2007
Surfin'Bretagne
Ben me voilà de retour de mon aventure en Bretagne. 1550Km de plaisir...
Vendredi 3/8 (361Km)
Premier soucis, même avant de partir: comment tout mettre sur la TiWi? Ayant décidé de rester dans des campings cette fois-ci (en guise d'entrainement pour le Tour des Alpes), je me suis vite rendu compte qu'avec la tente, le matelas gonflable, le sac de couchage et la serviette de plage, mon sac était déjà plein! Après réduire tout le reste à l'essentiel, ça donne ceci:
Bref, je suis parti d'Orsay vers Rennes en début d'après-midi, déjà à la bourre. 350Km de route en TiWi c'est en gros 7h; la réception du camping fermant à 21h, faudrait partir au plus tard à 14h... je me suis mis à la route à 14h45. Il a fallu pousser!
Les premiers 100Km étaient encore super sympas, je commence à connaître les chemins autour de Chevreuse, super jolis, et ce village de Nogent le Roy qu'il faudra absolument bien visiter un jour. Mais moyenne de 50Km/h, ça va pas!
Donc le reste du chemin sur les nationales (don la N12, beurk!), bien pousser, pauvre Sputnik n'a pas trop aimé et la consommation chute vers les 4l (plutôt que 3,1l pour les permiers 100Km). Je bats mon record de vitesse, en descente sur une voie rapide, 120Km/h, merci boîte à air et bougie irridium!
Arrivée au camping à Rennes 15m avant que ça ferme. Yes!
Samedi 4/8 (283Km)
Parfois c'est pas evident de camper (surtout quand on n'a plus trop l'habitude). Un p**ain de pigeon me réveille à 7h du mat, je veux encore dormir, j'essaye mais j'arrive pas, 2h après je m'endors enfin, pour me réveiller à 11h du matin en sueur, ma tente est sous le soleil et il fait 30º à l'intérieur!
Du coup je pars déjà un peu tard vers la côte. J'ai pris des petites routes pour la plupart, très sympa les petits chemins à l'intérieur de la Bretagne; je m'arrete pour manger un Grec à Concarneau, le proprio trouve bizarre que je pars en vacances avec un 125cc depuis Paris. Je prends du plaisir à rouler, peut-être un peu trop de plaisir, car j'arrive au camping à Penmarch à 18h:
Le temps de mettre tout en place et d'aller vers la Pointe de la Torche, les magazins de location de matos surf sont déjà fermés... Tampis, au moins j'ai pu voir le superbe coucher de soleil:
Dimanche 5/8 (119Km)
Je décide de rester un jour de plus sur la côte, pour faire du surf et me ballader tranquile. Ben pour le surf ça va pas, la mer est agitée, et en étant un newbie en surf (encore plus qu'en TW!), je veux pas risquer.
C'est pas bien grave, je profite pour avoir un jour tranquile sur la côte. Il y a plein de petites attractions sur le bord de la route, genre le Calvaire de Tronoën:
Ou bien encore cette petite charmante église du XVème siècle, restaurée par une association des gens du coin, où je m'arrête pour causer avec le responsable:
Ensuite visite de la pointe du Raz, c'est un site impressionnant quand même: presque tout aussi impressionnant que la charge pour le parking, 3€/moto pour y rester 20min! Allez, c'est pour aider la restauration du site quand même.
En revenant sur le parking, je vois que j'ai de la compagnie... Je ne peux pas laisser ma TiWi seule 20min, il y a tout de suite des Harleys qui viennent s'en coller autour!
Et en rentrant au parking, j'ai pu croiser l'animal typique de la Bretagne:
Lundi 6/8 (358Km)
La route vers St. Malo et le Mont St. Michel. Je dis au revoir à mon nouveau copain au camping, un petit gamin de 8 ans qui tombe amoureux de Sputnik, et je prends la route vers le Nord, pour essayer de longer la côte. C'était pas la meilleure idée; on est en Août, il fait beau, c'est la Bretagne... il y a des camping car partout (la plupart des Italiens et des gens du 33, c'est quel departement? Ils ont du fric en tout cas!). Il y a carrement des bouchons de temps en temps! Même la plupart des autres motos n'osent pas dépasser. Moi, avec mon petit TiWi et l'habitude de rouler à Paris, je me fais du plaisir de tout dépasser, à gauche comme à droite.
Arrivée au camping à Dol-en-Bretagne le soir, bien fatigué de la route, je mange, une pint de Guinness dans un pub, et je dors comme un ange...
Mardi 7/8 (427Km)
...jusqu'à 5h du matin. Impossible de m'endormir à nouveau, je veux pas faire l'erreur du premier jour et donc je me lève à 7h, quelqu'un au camping est super sympa et m'offre une tasse de chicorée, c'est bien sympa et ça me chauffe (il fait froid ce matin-là!).
L'avantage de me lever tôt c'est que j'ai pu éviter touts les touristes à St. Malo. J'y suis arrivé tôt le matin, je me suis instalé sur une terrasse, et j'ai bu mon bon café et lu le journal.
Je peux pas dire le même pour le Mont St. Michel, par contre. Fallait s'attendre - c'était bourré de monde. Le bouchon pour l'énorme parking commence bien avant d'y arriver. Mais c'est quand même un site impressionnant. J'arrive même à y manger pour midi, un menu express 15€ qui coute 22€ (avec la petite bière à 4€ et le café à 3€). Petite photo souvenir, et c'est reparti de retour à Paris:
Les routes sont toujours pleines, alors je prends carrément les toutes petites routes... qui sont complètement vides! Par contre faut m'arrêter chaque 20Km pour voir où je suis et choisir la route suivante.
Puis, ben... c'est déjà une habitude, les 3 grands voyages que j'ai fait, il pleut toujours lors du retour à Paris.
Je suis passé par un site impressionant, au millieu de nulle part, des ruines d'une gigantesque maison avec un enorme terrain autour, avec la pluie qui tombe sans arrêt ça a l'air d'un film d'horreur. Beaucoup plus sympa que quand il a fallu prendre l'auto-route, surtout que j'étais trempé, j'avais froid, faim, et une enooorme envie de pisser!
Voilà, cétait encore un épisode des aventures de Sputnik (ça fait quand même déjà 5000Km en trois mois...).
Vendredi 3/8 (361Km)
Premier soucis, même avant de partir: comment tout mettre sur la TiWi? Ayant décidé de rester dans des campings cette fois-ci (en guise d'entrainement pour le Tour des Alpes), je me suis vite rendu compte qu'avec la tente, le matelas gonflable, le sac de couchage et la serviette de plage, mon sac était déjà plein! Après réduire tout le reste à l'essentiel, ça donne ceci:
Bref, je suis parti d'Orsay vers Rennes en début d'après-midi, déjà à la bourre. 350Km de route en TiWi c'est en gros 7h; la réception du camping fermant à 21h, faudrait partir au plus tard à 14h... je me suis mis à la route à 14h45. Il a fallu pousser!
Les premiers 100Km étaient encore super sympas, je commence à connaître les chemins autour de Chevreuse, super jolis, et ce village de Nogent le Roy qu'il faudra absolument bien visiter un jour. Mais moyenne de 50Km/h, ça va pas!
Donc le reste du chemin sur les nationales (don la N12, beurk!), bien pousser, pauvre Sputnik n'a pas trop aimé et la consommation chute vers les 4l (plutôt que 3,1l pour les permiers 100Km). Je bats mon record de vitesse, en descente sur une voie rapide, 120Km/h, merci boîte à air et bougie irridium!
Arrivée au camping à Rennes 15m avant que ça ferme. Yes!
Samedi 4/8 (283Km)
Parfois c'est pas evident de camper (surtout quand on n'a plus trop l'habitude). Un p**ain de pigeon me réveille à 7h du mat, je veux encore dormir, j'essaye mais j'arrive pas, 2h après je m'endors enfin, pour me réveiller à 11h du matin en sueur, ma tente est sous le soleil et il fait 30º à l'intérieur!
Du coup je pars déjà un peu tard vers la côte. J'ai pris des petites routes pour la plupart, très sympa les petits chemins à l'intérieur de la Bretagne; je m'arrete pour manger un Grec à Concarneau, le proprio trouve bizarre que je pars en vacances avec un 125cc depuis Paris. Je prends du plaisir à rouler, peut-être un peu trop de plaisir, car j'arrive au camping à Penmarch à 18h:
Le temps de mettre tout en place et d'aller vers la Pointe de la Torche, les magazins de location de matos surf sont déjà fermés... Tampis, au moins j'ai pu voir le superbe coucher de soleil:
Dimanche 5/8 (119Km)
Je décide de rester un jour de plus sur la côte, pour faire du surf et me ballader tranquile. Ben pour le surf ça va pas, la mer est agitée, et en étant un newbie en surf (encore plus qu'en TW!), je veux pas risquer.
C'est pas bien grave, je profite pour avoir un jour tranquile sur la côte. Il y a plein de petites attractions sur le bord de la route, genre le Calvaire de Tronoën:
Ou bien encore cette petite charmante église du XVème siècle, restaurée par une association des gens du coin, où je m'arrête pour causer avec le responsable:
Ensuite visite de la pointe du Raz, c'est un site impressionnant quand même: presque tout aussi impressionnant que la charge pour le parking, 3€/moto pour y rester 20min! Allez, c'est pour aider la restauration du site quand même.
En revenant sur le parking, je vois que j'ai de la compagnie... Je ne peux pas laisser ma TiWi seule 20min, il y a tout de suite des Harleys qui viennent s'en coller autour!
Et en rentrant au parking, j'ai pu croiser l'animal typique de la Bretagne:
Lundi 6/8 (358Km)
La route vers St. Malo et le Mont St. Michel. Je dis au revoir à mon nouveau copain au camping, un petit gamin de 8 ans qui tombe amoureux de Sputnik, et je prends la route vers le Nord, pour essayer de longer la côte. C'était pas la meilleure idée; on est en Août, il fait beau, c'est la Bretagne... il y a des camping car partout (la plupart des Italiens et des gens du 33, c'est quel departement? Ils ont du fric en tout cas!). Il y a carrement des bouchons de temps en temps! Même la plupart des autres motos n'osent pas dépasser. Moi, avec mon petit TiWi et l'habitude de rouler à Paris, je me fais du plaisir de tout dépasser, à gauche comme à droite.
Arrivée au camping à Dol-en-Bretagne le soir, bien fatigué de la route, je mange, une pint de Guinness dans un pub, et je dors comme un ange...
Mardi 7/8 (427Km)
...jusqu'à 5h du matin. Impossible de m'endormir à nouveau, je veux pas faire l'erreur du premier jour et donc je me lève à 7h, quelqu'un au camping est super sympa et m'offre une tasse de chicorée, c'est bien sympa et ça me chauffe (il fait froid ce matin-là!).
L'avantage de me lever tôt c'est que j'ai pu éviter touts les touristes à St. Malo. J'y suis arrivé tôt le matin, je me suis instalé sur une terrasse, et j'ai bu mon bon café et lu le journal.
Je peux pas dire le même pour le Mont St. Michel, par contre. Fallait s'attendre - c'était bourré de monde. Le bouchon pour l'énorme parking commence bien avant d'y arriver. Mais c'est quand même un site impressionnant. J'arrive même à y manger pour midi, un menu express 15€ qui coute 22€ (avec la petite bière à 4€ et le café à 3€). Petite photo souvenir, et c'est reparti de retour à Paris:
Les routes sont toujours pleines, alors je prends carrément les toutes petites routes... qui sont complètement vides! Par contre faut m'arrêter chaque 20Km pour voir où je suis et choisir la route suivante.
Puis, ben... c'est déjà une habitude, les 3 grands voyages que j'ai fait, il pleut toujours lors du retour à Paris.
Je suis passé par un site impressionant, au millieu de nulle part, des ruines d'une gigantesque maison avec un enorme terrain autour, avec la pluie qui tombe sans arrêt ça a l'air d'un film d'horreur. Beaucoup plus sympa que quand il a fallu prendre l'auto-route, surtout que j'étais trempé, j'avais froid, faim, et une enooorme envie de pisser!
Voilà, cétait encore un épisode des aventures de Sputnik (ça fait quand même déjà 5000Km en trois mois...).
Tuesday, 3 July 2007
Les plages de la Normandie
Vendredi la semaine passée est venu, et après le N-ème refresh de meteofrance, qui annonçait toujours de la pluie, je me suis dit "tampis, je prends le risque". Vite prendre clé de 22, brosse à dents et deo le matin avec moi, et l'après-midi, après sortir du taf, c'était direction Normandie!!
J'ai essayé de faire un petit roadbook, et c'est bien utile d'avoir une sacoche de réservoir pour les pauvres gens comme moi qui ne peuvent pas s'offrir un JeanJean. Un petit papier comme ça glissé dessus aide beaucoup:
* Orsay-ville
* Gif-sur-Yvette
* Chevreuse (route de Dampierre)
* Dampierre-en-Yvelines (rue de Maincourt)
* Les Essorts-le-Roi (D191)
* Saint-Hubert (D191)
* Les petites Yvelines
* Gambaiseuil
* Gambais (D983) (D912)
* Maulette (D933)
* Saint-Lubin-de-la-Haye (D933)
* La Chaussée-d'Ivry (D933)
* Ivry-la-Bataille (D833)
* Saint-Andre-de-l'Eure (D52)
* EVREUX (N13)
* Lisieux (D45)
* Mare-aux-Poids (D27) (D45)
...
Enfin vous voyez le style. Forcement je me perdais de temps en temps, mais petit arrêt sur le bord de route, regarder la carte et c'était reparti. Et parfois je prenais des chemins différents pour rejoindre le plan originel plus loin.
Alors les chemins autour de Chevreuse étaient vraiment très chouettes, des petites routes au milieu des champs interminables, et quelques montées et descentes bien sinueuses - ma TiWi était super heureuse!
Après être bien perdu autour de Rambouillet (pas besoin de JeanJean pour faire plein de demi-tours!), c'était les belles routes du bois de l'Epars et ensuite celles de la Forêt d'Ivry jusqu'à Évreux. Après par contre c'était les très ennuyantes N13 et D45, pour arriver enfin sur la côte. La il faisait déjà nuit, je me suis arrêté à la première maison d'hôte que j'ai trouvé sur la route (Bénerville-sur-Mer), superbe avec vue sur la mer et un vieux couple de Parisiens super sympas, je me suis bien reposé et était bien heureux (mais mon porte-feuille beaucoup moins).
Samedi matin, après être réveillé par les vagues, c'était parti à la découverte des plages du D-day! J'ai pris la D514 l'aller comme le retour, en rentrant dans tous les petits villages pour aller au bord de mer, ça vaut vraiment la peine.
Premier arrêt, mémorial Pegasus Bridge, à propos de ce fameux pont que les Anglais ont pris en premier, après un crash-landing en planeur sans lumière... Des traces de balles encore visibles sur le pont originel.
Allez, Ouistreham, joli point de vue, et c'était parti pour Sword Beach, cette plage que les Anglais ont pris assez facilement. Puis Juno Beach pour les Canadiens, remarquez le bunker orienté à 3/4 sur la plage, pour faire du feu croisé avec un autre plus loin...
Ensuite Gold Beach, c'est encore les Anglais qui controlent la plage sans trop de pertes. Ce canon anti-char adapté était vite fait neutralisé:
Puis Omaha Beach. Omaha la sanglante... Je suis allé au "ciné 360", voir un petit film de 15min en 360º très émouvant ou se mélangeaient des images de 44 et d'aujourd'hui. Puis c'était une visite de la plage, et de l'impressionnant cimetière Américain:
Ensuite la Pointe du Hoc, ou ces Rangers Américains ont réalisé l'exploit de grimper les falaises pour prendre cet endroit stratégique entre Omaha Beach et Utah Beach: 250 sont allés, 160 ont survécu, et après 2 jours de violents combats plus que 90.
C'est un site assez impressionnant, avec les cratères des bombardements alliés et des restes de bunkers Allemands - je suis rentré dans un et j'ai plus eu de réseau GSM, comme quoi c'était du résistant.
Toute la journée était bien grise, mais heureusement très peu de pluie, juste quelques goutes. J'ai eu chaud quand même à deux reprises. D'abord à un hairpin que j'ai du prendre tout droit, car j'ai freiné trop du frein arrière et ça a commencé à glissé de côté. Et puis en rentrant chez Mosquetaires pour prendre de l'essence, virage sur des petites pierres, Sputnik est parti complément de côté, je me demande encore comment j'ai réussi à le controler et ne pas tomber!
Bref, retour à la maison d'Hôte en fin de journée, j'ai pas pu m'empecher, petite balade nocturne sur la plage!!
C'est confirmé: les pneus type II n'aiment pas trop le sable! La marée était haute, donc que du sable fin, ça glissait à fond et il fallait "ramer" avec les pieds pour que ça avance. Qu'est-ce que j'aimerais avoir des crampons à ce moment-là! Mais peu importe, c'était FUUUN...
Dimanche c'était une ballade en Haute Normandie. Honfleur, le pont de Normandie (c'est gratos pour les motos), et plein de petites routes jusqu'aux falèses d'Étretat.
Après le plein d'essence et de moules frites, c'était reparti encore par des superbes routes pour commencer la descente vers Paris:
Malheureusement la pluie a essayé de gacher ma journée, il s'est mis à pleuvoir comme pas possible... Heureusement que j'ai toujours mes habils de pluie avec moi, mais j'étais mouillé jusqu'au retour à la maison. Bon au moins ça a nettoyé le sable de ma chaîne :roll:, et là par contre j'étais bien content d'avoir des pneus type II!
J'ai quand même pris encore quelques jolies routes jusqu'à Rouen, et ensuite jusqu'à Mantes-la-Jolie, en suivant les "S" de la Seine. Mais bon, fallait plus tôt ou plus tard prendre l'autoroute pour revenir sur Paris, c'était fun tout de même, tous ces Parisiens qui retournaient de vacances et qui conduisaient déjà super stressés, impressionant à voir!
Voilà, donc même avec du temps de m..., il y a moyen d'avoir des jolies aventures en TiWi (et même en tongue, je suis sur).
J'ai essayé de faire un petit roadbook, et c'est bien utile d'avoir une sacoche de réservoir pour les pauvres gens comme moi qui ne peuvent pas s'offrir un JeanJean. Un petit papier comme ça glissé dessus aide beaucoup:
* Orsay-ville
* Gif-sur-Yvette
* Chevreuse (route de Dampierre)
* Dampierre-en-Yvelines (rue de Maincourt)
* Les Essorts-le-Roi (D191)
* Saint-Hubert (D191)
* Les petites Yvelines
* Gambaiseuil
* Gambais (D983) (D912)
* Maulette (D933)
* Saint-Lubin-de-la-Haye (D933)
* La Chaussée-d'Ivry (D933)
* Ivry-la-Bataille (D833)
* Saint-Andre-de-l'Eure (D52)
* EVREUX (N13)
* Lisieux (D45)
* Mare-aux-Poids (D27) (D45)
...
Enfin vous voyez le style. Forcement je me perdais de temps en temps, mais petit arrêt sur le bord de route, regarder la carte et c'était reparti. Et parfois je prenais des chemins différents pour rejoindre le plan originel plus loin.
Alors les chemins autour de Chevreuse étaient vraiment très chouettes, des petites routes au milieu des champs interminables, et quelques montées et descentes bien sinueuses - ma TiWi était super heureuse!
Après être bien perdu autour de Rambouillet (pas besoin de JeanJean pour faire plein de demi-tours!), c'était les belles routes du bois de l'Epars et ensuite celles de la Forêt d'Ivry jusqu'à Évreux. Après par contre c'était les très ennuyantes N13 et D45, pour arriver enfin sur la côte. La il faisait déjà nuit, je me suis arrêté à la première maison d'hôte que j'ai trouvé sur la route (Bénerville-sur-Mer), superbe avec vue sur la mer et un vieux couple de Parisiens super sympas, je me suis bien reposé et était bien heureux (mais mon porte-feuille beaucoup moins).
Samedi matin, après être réveillé par les vagues, c'était parti à la découverte des plages du D-day! J'ai pris la D514 l'aller comme le retour, en rentrant dans tous les petits villages pour aller au bord de mer, ça vaut vraiment la peine.
Premier arrêt, mémorial Pegasus Bridge, à propos de ce fameux pont que les Anglais ont pris en premier, après un crash-landing en planeur sans lumière... Des traces de balles encore visibles sur le pont originel.
Allez, Ouistreham, joli point de vue, et c'était parti pour Sword Beach, cette plage que les Anglais ont pris assez facilement. Puis Juno Beach pour les Canadiens, remarquez le bunker orienté à 3/4 sur la plage, pour faire du feu croisé avec un autre plus loin...
Ensuite Gold Beach, c'est encore les Anglais qui controlent la plage sans trop de pertes. Ce canon anti-char adapté était vite fait neutralisé:
Puis Omaha Beach. Omaha la sanglante... Je suis allé au "ciné 360", voir un petit film de 15min en 360º très émouvant ou se mélangeaient des images de 44 et d'aujourd'hui. Puis c'était une visite de la plage, et de l'impressionnant cimetière Américain:
Ensuite la Pointe du Hoc, ou ces Rangers Américains ont réalisé l'exploit de grimper les falaises pour prendre cet endroit stratégique entre Omaha Beach et Utah Beach: 250 sont allés, 160 ont survécu, et après 2 jours de violents combats plus que 90.
C'est un site assez impressionnant, avec les cratères des bombardements alliés et des restes de bunkers Allemands - je suis rentré dans un et j'ai plus eu de réseau GSM, comme quoi c'était du résistant.
Toute la journée était bien grise, mais heureusement très peu de pluie, juste quelques goutes. J'ai eu chaud quand même à deux reprises. D'abord à un hairpin que j'ai du prendre tout droit, car j'ai freiné trop du frein arrière et ça a commencé à glissé de côté. Et puis en rentrant chez Mosquetaires pour prendre de l'essence, virage sur des petites pierres, Sputnik est parti complément de côté, je me demande encore comment j'ai réussi à le controler et ne pas tomber!
Bref, retour à la maison d'Hôte en fin de journée, j'ai pas pu m'empecher, petite balade nocturne sur la plage!!
C'est confirmé: les pneus type II n'aiment pas trop le sable! La marée était haute, donc que du sable fin, ça glissait à fond et il fallait "ramer" avec les pieds pour que ça avance. Qu'est-ce que j'aimerais avoir des crampons à ce moment-là! Mais peu importe, c'était FUUUN...
Dimanche c'était une ballade en Haute Normandie. Honfleur, le pont de Normandie (c'est gratos pour les motos), et plein de petites routes jusqu'aux falèses d'Étretat.
Après le plein d'essence et de moules frites, c'était reparti encore par des superbes routes pour commencer la descente vers Paris:
Malheureusement la pluie a essayé de gacher ma journée, il s'est mis à pleuvoir comme pas possible... Heureusement que j'ai toujours mes habils de pluie avec moi, mais j'étais mouillé jusqu'au retour à la maison. Bon au moins ça a nettoyé le sable de ma chaîne :roll:, et là par contre j'étais bien content d'avoir des pneus type II!
J'ai quand même pris encore quelques jolies routes jusqu'à Rouen, et ensuite jusqu'à Mantes-la-Jolie, en suivant les "S" de la Seine. Mais bon, fallait plus tôt ou plus tard prendre l'autoroute pour revenir sur Paris, c'était fun tout de même, tous ces Parisiens qui retournaient de vacances et qui conduisaient déjà super stressés, impressionant à voir!
Voilà, donc même avec du temps de m..., il y a moyen d'avoir des jolies aventures en TiWi (et même en tongue, je suis sur).
Saturday, 23 June 2007
BigWheel Days 2007
Ayant acheté mon TW début Mai, et n'ayant jamais roulé en moto avant, c'était dur de croire qu'à peine 1 mois (et 600Km) après je serais en route pour le BWD. Pourtant c'est bien ce qui s'est passé, le 7 Juin. Après une petite discussion matinale avec T2vv qui ne veut pas rouler avec moi car j'ai un sac poubelle bleu sur ma moto (pourtant il était gris, enfin le sac poubelle), je rejoins Yannick et Karine à Paris, je ne les connais pas du tout mais 2 TWs 200cc chargés jusqu'au bout c'est pas dur de repérer. À peine connaissance faite, c'est parti pour rejoindre T2vv, BON DIEU ON PASSE PAR LE PERIPHERIQUE!, j'avais promis moi-même de jamais le faire car c'est de la folie.
Presque arrivés chez T2vv, le JeanJean de Karine nous oblige à faire le premier demi-tour, si si c'est commencé si tôt, les demi-tours de JeanJean, on les connaît tous très bien maintenant. Connaissance faite avec Xavier, il semble ne pas voir (ou bien ignorer) mon sac poubelle, c'est parti en route avec 3 des plus expérimentés tiwistes de la France, je suis fou d'être là, je le sais.
On commence par de l'autoroute pour chauffer, on fait du 100 / 110Km/h (moi qui faisait la fête quand je passais la cinquième à Paris!), mais vite fait on passe aux routes départementales. Ça roule vite, les 200cc poussent bien, "au moins il y a un autre 125", oui mais je sais pas ce que Xavier a fait à son TW, c'est frustrant comment il me dépasse à chaque montée. En plus je n'entends plus du tout ma moto à cause de son pot aux petits trous, même s'il roule souvent derrière moi pour m'encadrer.
Puis arrivent les courbes. Je me rappelle de toutes les docs techniques que j'ai lu pendant un mois le soir chez moi, "faut pousser le guidon", "contre-braquer", etc... Bref je me lance à la poursuite de Yan et Karine, mauvaise idée, je prends une courbe trop vite pour ma maîtrise et je ne sais pas faire la contre-courbe! Je vais tout droit en freinant comme un malade, et tourne au dernier moment pour ne pas sortir de route. Xavier me dépasse immédiatement pour me calmer (il me semble qu'il a eu encore plus chaud que moi, en regardant cette belle manoeuvre de l'arrière). Un frisson qui me fait voir tout de suite qu'il faut prendre mon temps, pas de panique si Karine disparaît de vue (je me ferais vite l'habitude de cela, et d'ailleurs j'attends toujours les résultats du contrôle anti-doping!).
A midi, pause bouffe, Xav nous force à aller chez MacDo, je me force pour avaler un BeurkMac - et je crois pas à mes yeux quand je vois l'appétit avec lequel les autres avalent DEUX sandwich chacun (et les frites, boissons, desserts). L'après-midi est bien cool, un peu moins de courbes, mais du tout-terrain!, Karine nous fait découvrir des superbes autoroutes à TiWi, ça me fait des frissons chaque fois que la roue arrière chasse un peu, je comprends tout d'un coup pourquoi je suis le seul avec des pneus type 2.
Le soir on arrive enfin à la maison d'hôte où on reste. Et là, coup de théâtre, en essayant de me garer à côté des autres, la roue arrière glisse sur la boue, paf!, Sputnik par terre. Je ne tombe pas avec, mais ma dignité si, elle restera toujours perdue dans une flaque de boue au milieu de nulle part. Réussir à faire tout ces chemins de fou, pour venir tomber à l'arrêt. Xavier fait la immédiate remarque pertinente, "voilà ça y est, t'es tombé au BWD, brûlé à vie!"; mon effort pour lui expliquer qu'on était pas encore au BWD donc ça ne compte pas semble tomber sur des oreilles mouettes.
Un peu plus tard, on joint les mythiques Twin et Twige, et on va manger avec à leur maison d'hôte. Quel incroyable repas que la Madame avait préparé pour nous, apéro, salade, entrée, poisson, viande, fromages, dessert, café, digestif. La plupart des plats fait avec des produits du jardin ou bien de la région (il y avait toute une histoire a propos du gigot, j'ai presque eu peine de le manger). Tout ça en écoutant les histoires de 2ème Guerre Mondiale de son mari. Et c'est pendant ce repas que Twige sort cette phrase futuriste, à propos de JeanJean: "Ça marche à piles? Ah ben non qu'est-ce que je dis, ça marche par satellite!"
Lendemain, petit déjeuner, j'ai besoin de café car Yannick a oublié son 200 allumé toute la nuit, soit ça soit il ronfle fort. Je profite pour tester toutes les connaissances que j'ai appris en lisant les archives du forum: des mots clés comme "raisonnable" ou "verveine" semble avoir un joli effet sur T2vv. On fait un petit tour du garage de la maison, plein d'Alpines et avec un MassiveWheel aux franges que Yan n'a pas pu s'empêcher d'essayer. Avant de reprendre la route, je profite pour enlever le sac poubelle GRIS en toute discrétion, histoire de ne pas trop me faire remarquer par les autres tiwistes le soir.
En route, je comprends tout de suite les avertissements du jour précédent, les Twins ne connaissent que deux vitesses, vite et arrêt. La nuit m'a fait du bien pourtant, je commence a avoir moins mal à pencher la moto, ma technique étant de regarder l'angle que Karine prend à chaque virage pour juger la difficulté de celui-ci, avant de la perdre de vue, bien évidemment.
Même la Super Bock, bière Portugaise que je fais goûter à Edvin à midi (qui se met en rage quand on essaye de nous enlever les bouteilles pas vides!), ne me rend pas mou. Après-midi, le soleil perce enfin les nuages qu'on a traîné depuis Paris, il fait grand beau et je suis tellement fier de rouler avec ce groupe!
Arrivé enfin au camping de Beaulieu (qui mérite son nom), il y a déjà quelques tiwistes, on profite vite fait pour aller faire les pleins. C'est là que je comprends l'utilité de JeanJean, en me perdant pendant une bonne dizaine de minutes pour retrouver le chemin de retour au camping... Quelques bonjours aux gens qui sont là, et moi et les Twins on va directes à la piscine, quel bonheur après 650Km de route. 650Km? J'ai dupliqué mon kilométrage sur moto en deux jours...
Il y a des tiwistes de partout maintenant. Namna nous offre des bières, c'est incroyable comment tous les gens sont sympas et me traitent comme si j'avais toujours fait partie de leur famille. C'est émouvant. Presque tout le monde est là, les derniers étant deux mecs avec des motos bizarres, ça me prend quelques minutes pour comprendre que c'est bien des TiWis (bonjour Freeman et Tonin!).
Mega paella pour le repas du soir. Je suis au bout de la table avec Diana et Roberta, venues de l'Italie, on parle en Anglais car mes faibles connaissances en Italien font pitié. Avec un effort monumental je réussi à finir la paella, ce que je regrette tout de suite car le superbe gâteau aux noix qui suit était délicieux... Tout ça suivi d'une superbe grappa venue directe de l'Italie.
Je reste dans un mobilhome avec Dodo, Olox et Friteuse. Dodo me prévient qu'il a tendance à "respirer fort la nuit"... je lui réponds que j'ai l'habitude, après une nuit avec Yan. Mauvaise réponse. En plus de sa splendide résonance digne de Pavarotti, mon estomac se venge de l'abus du dîner, et ce n'est qu'à 4h du mat, avec des bouchons aux oreilles, que je m'endors enfin.
Le Samedi on fait une visite guidée de la ville, tout le monde vient à pied sauf moi, oups vite vite garer la moto et planquer le casque quelque part! La visite est bien sympa et ça me plaît beaucoup, je trouve que c'est une excellente idée (et la longueur me semble raisonnable).
Puis c'est parti en groupe massif! Les BigWheels envahissent la pompe à essence, et après 30 paiements CB de 5euros, on suit Karine et JeanJean sur des routes fabuleuses. Il y a des cailloux et des feuilles mortes un peu partout aux virages, mais ça me plaît, je fais confiance à mes gros pneus et à la loi des statistiques (si personne devant moi n'est tombé, je tomberais pas non plus!). Malheureusement ça marche pas pour Petra, qui fait une chute à l'arrière du groupe, mais heureusement elle va bien et les dégâts sont pas énormes.
J'essaye de faire des photos, mais c'est pas évident. Je veux pas rouler avec un SLR digital en main (c'est lourd quand même), j'essaye de m'arrêter vite fait et prendre quelques photos, mais le temps de m'arrêter, trouver le "N" vert, béquille, couper moteur, sortir l'appareil, tout le monde est passé, mince!, garder l'appareil, redémarrer, caler car j'ai oublié la béquille, enlever la béquille, retrouver ce foutu "N" vert, redémarrer à nouveau, et c'est le stress pour rejoindre les autres sans glisser et sans me perdre.
Lors d'une pause, j'essaye une nouvelle technique, je pars plutôt et m'installe sur des rails, clic clic c'est séquence top photo des BigWheels qui croisent la voie ferrée, puis courir pour revenir à ma moto, cette fois je cale pas mais j'oublie de serrer ce p**ain de casque, 5mins pour le serrer en roulant, et tout cela pour des photos moyennes. Soit.
Pause midi dans un petit village très sympa, à l'ombre d'une belle tour, Diana essaye de me passer son risotto aux tomates sucrées, avec les problèmes de digestion de la nuit précédente je refuse poliment, même si ce petit repas est très bon (merci à papa Yan d'avoir amené le mien que j'avais oublié). Nouvelle technique photo, je grimpe un mur de 3m pour une photo du groupe, c'est encore moyen, il y a des jours comme ça dans la vie d'un photographe amateur.
Un petit café, l'admiration des wheelies de MacBig, et c'est reparti. L'après-midi ce passe plus ou moins dans le même style, c'est dur de guider un groupe de cette taille pour Karine et Yan (même avec des jolies vestes jaune fluo), je m'amuse tout de même, rouler comme ça en groupe massif c'est une expérience incroyable pour moi. Une fois arrivés au camping, quelques gens repartent pour faire 50Km de folie, je n'y pense même pas un instant, c'est piscine suivi de bière pour les plus sages d'entre nous!
Edvin est super cool et se met à ouvrir la boîte à air de mon Sputnik, *avec un couteau Suisse*, ça lui prend un temps fou mais c'est incroyablement propre.
Encore un repas de folie le soir, magret de canard, pintade, je sais plus, je mange comme un porc, Diana et Robi ne croient pas à leurs yeux. Petra nous fait un speech avec un Français impeccable (alors qu'elle ne le parle pas!), et on reçoit tous une boîte de chocolats au liqueur, j'en mange un en écrivant ceci. Ensuite c'est les liqueurs Allemands, des mélanges dangereux, surtout que la grappa est toujours là et Dodo n'arrête pas de me payer des Leffes pour que je l'entends pas le soir. Pari gagné, je dors comme un bébé, même les blagues du Muppet Show ne me réveillent pas.
Lendemain matin, tête un peu lourde, mais c'est vite oublié avec les ballades en moto. Je découvre avec plaisir que JF26 et quelqu'un d'autre on fini la boîte à air, c'est incroyable comment ces gens sont sympas. Nico-dem et Cam-caro veulent essayer ma selle confort, donc on échange de selle. A la fin de la journée ils seront super contents, tandis que mon arrière sera bien carré et je comprendrais enfin les plaintes des gens qui disent que le TiWi n'est pas confortable.
On roule en deux groupes cette fois-ci, ça avance mieux mais les routes sont différentes aussi. Je suis dans le groupe "calme", on remplace JeanJean-demi-tour par une carte collée sur la W650 d'Olox, c'est pas gagné et on fait encore pas mal d'arrêts et détours, c'est pas grave (bien au contraire!), car le paysage est magnifique. On retrouve le groupe "fou" aux arrêts, et on passe par des endroits magiques (Paudirac, Rocamadour, Colonges, ...). On roule beaucoup, peut-être un peu trop, on arrive tard au camping; dernier détour non voulu d'Olox, on passe par le centre ville historique de Beaulieu, cool comme pas possible d'y rouler en TiWi! Diana ne fait pas son plein de toute la journée et arrive au camping avec 212Km au compteur, ça mon Sputnik ne sait pas faire! On est tous fatigués, je cours vers le mobilhome et me change pour aller 5min à la piscine, ça fait un bien fou... il y a que le tonton de Seb qui me joint. Olox est incroyablement sympa et me graisse la chaîne tant qu'elle est encore chaude, alors que je relax à la piscine. J'ai pas assez d'adjectifs pour décrire comment tout le monde a été impeccable avec moi.
C'est le dernier repas du BWD, je sais plus ce que j'ai mangé sauf que c'était bon et beaucoup, avec des dizaines de bouteilles de Beaujolais que titi48 nous a amené. La pluie est enfin là, donc on amène les motos sur l'aire couverte où on avait mangé, et JF26 commence son marathon de réglage de jeux de soupapes.
De l'autre côté, le tonton de Seb comprend qu'on parle Anglais à notre table et vient nous joindre, avec des histoires incroyables de son jeunesse. Les Italiennes n'attendent pas la fin de ces histoires et vont se coucher, 2h après je connais toujours pas la fin des histoires et je vais me coucher aussi, après finir la bouteille de grappa avec titi48, en affonant un dernier demi-verre d'un coup!
Avec encore toutes les Leffes que Dodo n'a pas arrêté de m'offrir, j'ai à nouveau dormi comme un ange.
Lundi matin, et c'est la fin du BWD... snif snif. Les Parisiens et JCA repartent avec ses Twins et la tongue, une dernière hola pour nous souhaiter bonne route, j'écrase une petite larme au coin de l'oeil, on va dire que c'était une goutte de pluie. Avec 550Km à faire d'un coup, c'est du non-stop, beaucoup moins drôle de rouler comme ça, même si les pauses étaient bien marrantes, avec à chaque fois les 3 Parisiens qui discutaient pendant 15min quelle route prendre pour épargner 5min...
Il y a de plus en plus de trafic en se rapprochant de Paris, avec la pluie qui enfin décide de nous rendre visite, et quand on prend l'auto-route c'est carrément pas drôle, surtout quand il a fallu faire de l'entre-file. Je suis soulagé en arrivant enfin chez moi, intacte, et avec 3x plus de Km qu'au départ le Jeudi matin!
Je sais pas comment remercier tout le monde pour cette incroyable expérience, et pour la façon dont vous m'avez accepté. Mention spéciale pour Yan, Karine et Xavier, non seulement organisateurs infatigables, mais aussi des gens de très bonne foi qui ont pris le risque d'accompagner depuis Paris le newbie que je suis!
Presque arrivés chez T2vv, le JeanJean de Karine nous oblige à faire le premier demi-tour, si si c'est commencé si tôt, les demi-tours de JeanJean, on les connaît tous très bien maintenant. Connaissance faite avec Xavier, il semble ne pas voir (ou bien ignorer) mon sac poubelle, c'est parti en route avec 3 des plus expérimentés tiwistes de la France, je suis fou d'être là, je le sais.
On commence par de l'autoroute pour chauffer, on fait du 100 / 110Km/h (moi qui faisait la fête quand je passais la cinquième à Paris!), mais vite fait on passe aux routes départementales. Ça roule vite, les 200cc poussent bien, "au moins il y a un autre 125", oui mais je sais pas ce que Xavier a fait à son TW, c'est frustrant comment il me dépasse à chaque montée. En plus je n'entends plus du tout ma moto à cause de son pot aux petits trous, même s'il roule souvent derrière moi pour m'encadrer.
Puis arrivent les courbes. Je me rappelle de toutes les docs techniques que j'ai lu pendant un mois le soir chez moi, "faut pousser le guidon", "contre-braquer", etc... Bref je me lance à la poursuite de Yan et Karine, mauvaise idée, je prends une courbe trop vite pour ma maîtrise et je ne sais pas faire la contre-courbe! Je vais tout droit en freinant comme un malade, et tourne au dernier moment pour ne pas sortir de route. Xavier me dépasse immédiatement pour me calmer (il me semble qu'il a eu encore plus chaud que moi, en regardant cette belle manoeuvre de l'arrière). Un frisson qui me fait voir tout de suite qu'il faut prendre mon temps, pas de panique si Karine disparaît de vue (je me ferais vite l'habitude de cela, et d'ailleurs j'attends toujours les résultats du contrôle anti-doping!).
A midi, pause bouffe, Xav nous force à aller chez MacDo, je me force pour avaler un BeurkMac - et je crois pas à mes yeux quand je vois l'appétit avec lequel les autres avalent DEUX sandwich chacun (et les frites, boissons, desserts). L'après-midi est bien cool, un peu moins de courbes, mais du tout-terrain!, Karine nous fait découvrir des superbes autoroutes à TiWi, ça me fait des frissons chaque fois que la roue arrière chasse un peu, je comprends tout d'un coup pourquoi je suis le seul avec des pneus type 2.
Le soir on arrive enfin à la maison d'hôte où on reste. Et là, coup de théâtre, en essayant de me garer à côté des autres, la roue arrière glisse sur la boue, paf!, Sputnik par terre. Je ne tombe pas avec, mais ma dignité si, elle restera toujours perdue dans une flaque de boue au milieu de nulle part. Réussir à faire tout ces chemins de fou, pour venir tomber à l'arrêt. Xavier fait la immédiate remarque pertinente, "voilà ça y est, t'es tombé au BWD, brûlé à vie!"; mon effort pour lui expliquer qu'on était pas encore au BWD donc ça ne compte pas semble tomber sur des oreilles mouettes.
Un peu plus tard, on joint les mythiques Twin et Twige, et on va manger avec à leur maison d'hôte. Quel incroyable repas que la Madame avait préparé pour nous, apéro, salade, entrée, poisson, viande, fromages, dessert, café, digestif. La plupart des plats fait avec des produits du jardin ou bien de la région (il y avait toute une histoire a propos du gigot, j'ai presque eu peine de le manger). Tout ça en écoutant les histoires de 2ème Guerre Mondiale de son mari. Et c'est pendant ce repas que Twige sort cette phrase futuriste, à propos de JeanJean: "Ça marche à piles? Ah ben non qu'est-ce que je dis, ça marche par satellite!"
Lendemain, petit déjeuner, j'ai besoin de café car Yannick a oublié son 200 allumé toute la nuit, soit ça soit il ronfle fort. Je profite pour tester toutes les connaissances que j'ai appris en lisant les archives du forum: des mots clés comme "raisonnable" ou "verveine" semble avoir un joli effet sur T2vv. On fait un petit tour du garage de la maison, plein d'Alpines et avec un MassiveWheel aux franges que Yan n'a pas pu s'empêcher d'essayer. Avant de reprendre la route, je profite pour enlever le sac poubelle GRIS en toute discrétion, histoire de ne pas trop me faire remarquer par les autres tiwistes le soir.
En route, je comprends tout de suite les avertissements du jour précédent, les Twins ne connaissent que deux vitesses, vite et arrêt. La nuit m'a fait du bien pourtant, je commence a avoir moins mal à pencher la moto, ma technique étant de regarder l'angle que Karine prend à chaque virage pour juger la difficulté de celui-ci, avant de la perdre de vue, bien évidemment.
Même la Super Bock, bière Portugaise que je fais goûter à Edvin à midi (qui se met en rage quand on essaye de nous enlever les bouteilles pas vides!), ne me rend pas mou. Après-midi, le soleil perce enfin les nuages qu'on a traîné depuis Paris, il fait grand beau et je suis tellement fier de rouler avec ce groupe!
Arrivé enfin au camping de Beaulieu (qui mérite son nom), il y a déjà quelques tiwistes, on profite vite fait pour aller faire les pleins. C'est là que je comprends l'utilité de JeanJean, en me perdant pendant une bonne dizaine de minutes pour retrouver le chemin de retour au camping... Quelques bonjours aux gens qui sont là, et moi et les Twins on va directes à la piscine, quel bonheur après 650Km de route. 650Km? J'ai dupliqué mon kilométrage sur moto en deux jours...
Il y a des tiwistes de partout maintenant. Namna nous offre des bières, c'est incroyable comment tous les gens sont sympas et me traitent comme si j'avais toujours fait partie de leur famille. C'est émouvant. Presque tout le monde est là, les derniers étant deux mecs avec des motos bizarres, ça me prend quelques minutes pour comprendre que c'est bien des TiWis (bonjour Freeman et Tonin!).
Mega paella pour le repas du soir. Je suis au bout de la table avec Diana et Roberta, venues de l'Italie, on parle en Anglais car mes faibles connaissances en Italien font pitié. Avec un effort monumental je réussi à finir la paella, ce que je regrette tout de suite car le superbe gâteau aux noix qui suit était délicieux... Tout ça suivi d'une superbe grappa venue directe de l'Italie.
Je reste dans un mobilhome avec Dodo, Olox et Friteuse. Dodo me prévient qu'il a tendance à "respirer fort la nuit"... je lui réponds que j'ai l'habitude, après une nuit avec Yan. Mauvaise réponse. En plus de sa splendide résonance digne de Pavarotti, mon estomac se venge de l'abus du dîner, et ce n'est qu'à 4h du mat, avec des bouchons aux oreilles, que je m'endors enfin.
Le Samedi on fait une visite guidée de la ville, tout le monde vient à pied sauf moi, oups vite vite garer la moto et planquer le casque quelque part! La visite est bien sympa et ça me plaît beaucoup, je trouve que c'est une excellente idée (et la longueur me semble raisonnable).
Puis c'est parti en groupe massif! Les BigWheels envahissent la pompe à essence, et après 30 paiements CB de 5euros, on suit Karine et JeanJean sur des routes fabuleuses. Il y a des cailloux et des feuilles mortes un peu partout aux virages, mais ça me plaît, je fais confiance à mes gros pneus et à la loi des statistiques (si personne devant moi n'est tombé, je tomberais pas non plus!). Malheureusement ça marche pas pour Petra, qui fait une chute à l'arrière du groupe, mais heureusement elle va bien et les dégâts sont pas énormes.
J'essaye de faire des photos, mais c'est pas évident. Je veux pas rouler avec un SLR digital en main (c'est lourd quand même), j'essaye de m'arrêter vite fait et prendre quelques photos, mais le temps de m'arrêter, trouver le "N" vert, béquille, couper moteur, sortir l'appareil, tout le monde est passé, mince!, garder l'appareil, redémarrer, caler car j'ai oublié la béquille, enlever la béquille, retrouver ce foutu "N" vert, redémarrer à nouveau, et c'est le stress pour rejoindre les autres sans glisser et sans me perdre.
Lors d'une pause, j'essaye une nouvelle technique, je pars plutôt et m'installe sur des rails, clic clic c'est séquence top photo des BigWheels qui croisent la voie ferrée, puis courir pour revenir à ma moto, cette fois je cale pas mais j'oublie de serrer ce p**ain de casque, 5mins pour le serrer en roulant, et tout cela pour des photos moyennes. Soit.
Pause midi dans un petit village très sympa, à l'ombre d'une belle tour, Diana essaye de me passer son risotto aux tomates sucrées, avec les problèmes de digestion de la nuit précédente je refuse poliment, même si ce petit repas est très bon (merci à papa Yan d'avoir amené le mien que j'avais oublié). Nouvelle technique photo, je grimpe un mur de 3m pour une photo du groupe, c'est encore moyen, il y a des jours comme ça dans la vie d'un photographe amateur.
Un petit café, l'admiration des wheelies de MacBig, et c'est reparti. L'après-midi ce passe plus ou moins dans le même style, c'est dur de guider un groupe de cette taille pour Karine et Yan (même avec des jolies vestes jaune fluo), je m'amuse tout de même, rouler comme ça en groupe massif c'est une expérience incroyable pour moi. Une fois arrivés au camping, quelques gens repartent pour faire 50Km de folie, je n'y pense même pas un instant, c'est piscine suivi de bière pour les plus sages d'entre nous!
Edvin est super cool et se met à ouvrir la boîte à air de mon Sputnik, *avec un couteau Suisse*, ça lui prend un temps fou mais c'est incroyablement propre.
Encore un repas de folie le soir, magret de canard, pintade, je sais plus, je mange comme un porc, Diana et Robi ne croient pas à leurs yeux. Petra nous fait un speech avec un Français impeccable (alors qu'elle ne le parle pas!), et on reçoit tous une boîte de chocolats au liqueur, j'en mange un en écrivant ceci. Ensuite c'est les liqueurs Allemands, des mélanges dangereux, surtout que la grappa est toujours là et Dodo n'arrête pas de me payer des Leffes pour que je l'entends pas le soir. Pari gagné, je dors comme un bébé, même les blagues du Muppet Show ne me réveillent pas.
Lendemain matin, tête un peu lourde, mais c'est vite oublié avec les ballades en moto. Je découvre avec plaisir que JF26 et quelqu'un d'autre on fini la boîte à air, c'est incroyable comment ces gens sont sympas. Nico-dem et Cam-caro veulent essayer ma selle confort, donc on échange de selle. A la fin de la journée ils seront super contents, tandis que mon arrière sera bien carré et je comprendrais enfin les plaintes des gens qui disent que le TiWi n'est pas confortable.
On roule en deux groupes cette fois-ci, ça avance mieux mais les routes sont différentes aussi. Je suis dans le groupe "calme", on remplace JeanJean-demi-tour par une carte collée sur la W650 d'Olox, c'est pas gagné et on fait encore pas mal d'arrêts et détours, c'est pas grave (bien au contraire!), car le paysage est magnifique. On retrouve le groupe "fou" aux arrêts, et on passe par des endroits magiques (Paudirac, Rocamadour, Colonges, ...). On roule beaucoup, peut-être un peu trop, on arrive tard au camping; dernier détour non voulu d'Olox, on passe par le centre ville historique de Beaulieu, cool comme pas possible d'y rouler en TiWi! Diana ne fait pas son plein de toute la journée et arrive au camping avec 212Km au compteur, ça mon Sputnik ne sait pas faire! On est tous fatigués, je cours vers le mobilhome et me change pour aller 5min à la piscine, ça fait un bien fou... il y a que le tonton de Seb qui me joint. Olox est incroyablement sympa et me graisse la chaîne tant qu'elle est encore chaude, alors que je relax à la piscine. J'ai pas assez d'adjectifs pour décrire comment tout le monde a été impeccable avec moi.
C'est le dernier repas du BWD, je sais plus ce que j'ai mangé sauf que c'était bon et beaucoup, avec des dizaines de bouteilles de Beaujolais que titi48 nous a amené. La pluie est enfin là, donc on amène les motos sur l'aire couverte où on avait mangé, et JF26 commence son marathon de réglage de jeux de soupapes.
De l'autre côté, le tonton de Seb comprend qu'on parle Anglais à notre table et vient nous joindre, avec des histoires incroyables de son jeunesse. Les Italiennes n'attendent pas la fin de ces histoires et vont se coucher, 2h après je connais toujours pas la fin des histoires et je vais me coucher aussi, après finir la bouteille de grappa avec titi48, en affonant un dernier demi-verre d'un coup!
Avec encore toutes les Leffes que Dodo n'a pas arrêté de m'offrir, j'ai à nouveau dormi comme un ange.
Lundi matin, et c'est la fin du BWD... snif snif. Les Parisiens et JCA repartent avec ses Twins et la tongue, une dernière hola pour nous souhaiter bonne route, j'écrase une petite larme au coin de l'oeil, on va dire que c'était une goutte de pluie. Avec 550Km à faire d'un coup, c'est du non-stop, beaucoup moins drôle de rouler comme ça, même si les pauses étaient bien marrantes, avec à chaque fois les 3 Parisiens qui discutaient pendant 15min quelle route prendre pour épargner 5min...
Il y a de plus en plus de trafic en se rapprochant de Paris, avec la pluie qui enfin décide de nous rendre visite, et quand on prend l'auto-route c'est carrément pas drôle, surtout quand il a fallu faire de l'entre-file. Je suis soulagé en arrivant enfin chez moi, intacte, et avec 3x plus de Km qu'au départ le Jeudi matin!
Je sais pas comment remercier tout le monde pour cette incroyable expérience, et pour la façon dont vous m'avez accepté. Mention spéciale pour Yan, Karine et Xavier, non seulement organisateurs infatigables, mais aussi des gens de très bonne foi qui ont pris le risque d'accompagner depuis Paris le newbie que je suis!
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